(VOVWORLD) - Les délégués ont continué d’examiner ce jeudi à Hanoï les documents du treizième Congrès national du Parti. Parmi les questions abordées: la réduction de la pauvreté et la garantie du bien-être de la population.
 Une femme issue de minorité ethnique présente les produits agricoles locaux lors du 13e Congrès national du PCV. Photo: PV/Vietnam+ |
D’après Dô Duc Duy, secrétaire du comité du Parti de la province d’Yên Bai et président du comité populaire provincial, cinq ans après le lancement du programme national de réduction durable de la pauvreté pour la période 2016-2020, le taux de foyers pauvres a été ramené à 7,04%, plaçant cette province montagneuse au 12e rang du classement national. Pour parvenir à ce résultat, Yên Bai a appliqué de nombreuses mesures en impliquant notamment la population. Pour atteindre les objectifs fixés pour la période 2021-2025, Dô Duc Duy souhaite que l’État apporte davantage son concours.
«Nous souhaitons que l’État maintienne ses budgets pour les provinces montagneuses pour qu’elles puissent moderniser leurs infrastructures de transport et les connecter entre elles. Nous souhaitons avoir plus de ressources pour investir dans l’approvisionnement en électricité, pour installer un système d’alerte précoce contre les catastrophes naturelles causées par les changements climatiques et pour construire des logements pour les personnes qui ont été déplacées des zones à risque», a-t-il dit.
 Le ministre du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales Dào Ngoc Dung. Photo: baochinhphu.vn |
Pour devenir un pays développé à revenu intermédiaire de la tranche supérieure en 2030, le Vietnam doit placer l’homme au centre de toutes ses politiques et le considérer comme une force motrice de sa croissance, avait souligné le ministre du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales Dào Ngoc Dung lors du débat de mercredi sur le même sujet.
«Il est essentiel d’appliquer de manière synchrone les mesures de réduction durable de la pauvreté multidimentionnelle pour améliorer la qualité de vie et l’indice de bonheur des démunis. L’idée est de réduire leur écart par rapport à la moyenne nationale. Les régions lointaine et reculée peuplées d’ethnies minoritaires doivent être les premières bénéficiaires», avait-il alors déclaré.