(VOVworld) - Les Japonais ont célébré ce mardi les 3 ans de la double catastrophe séisme-tsunami qui avait causé des centaines de milliers de morts. Les autorités et les habitants locaux ont déployé d’immenses efforts pour reconstruire les villes dévastées. Rikuzen Takata, située dans la préfecture d'Iwate, est l’une des villes qui avaient été les plus frappées le 11 mars 2011 par la double catastrophe. Il ne restait que des ruines. Aujourd’hui, se dresse un chantier dynamique ou résonne le bruit des bulldozers, des pelles métaliques et des camions.
Cette terre renaît enfin. Les nouvelles constructions poussent comme des champignons après la pluie. Ici, la vie réapparait !
Après la catastrophe séisme-tsunami, Hirofumi Sato, président de la compagnie de champignons Sato, avait tout perdu. Mais il a été le premier à retourner sur place pour reconstruire sa société. Hirofumi nous confie :« L’évacuation des gravas est terminé. On a planté sur les rizières. Quelques sociétés commencent même à redémarrer. Les hôtels ont rouvert. Petit à petit, notre ville renaît. »
Les autorités locales ont mis en chantier un dispositif roulant baptisé « Le pont de l’espoir » destiné à charrier les terres de la montagne pour rehausser le sol de la ville. A côté, se trouve un pin, dénommé le «pin miraculé» de Rikuzen Takata car il est le seul, d’une forêt de 70.000 arbres, sur le front de mer, à être resté debout après le passage du tsunami.