Le Vietnam était représenté par le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Pham Binh Minh. A l’ordre du jour : la construction de la communauté de l’ASEAN, les préparatifs pour le 31^ème sommet de l’ASEAN et ses réunions connexes prévus en novembre à Philippines.

Les chefs des pays aséaniens ont insisté sur la nécessité d’accélérer la construction de la communauté aséanienne, de renforcer la solidarité et de valoriser le rôle central de l’ASEAN dans la résolution des questions régionales.

Ils ont exprimé leur inquiétude quant à l’escalade de tensions en péninsule coréenne. Les ministres ont condamné avec fermeté les essais nucléaires nord coréens et appelé Pyongyang à y mettre fin immédiatement, à observer strictement les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et à revenir à la table de négociations afin de trouver une solution définitive à son programme nucléaire controversé.

S’agissant du dossier de la mer Orientale, une proposition des chefs de la diplomatie de l’ASEAN sera soumise au 11^ème sommet ASEAN-Chine  appelant les deux parties à démarrer leurs négociations pour parvenir, dans les meilleurs délais, à un code de conduite en mer Orientale. Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Pham Binh Minh a souligné l’importance de maintenir la paix, la stabilité, la sécurité et la libre navigation maritime et aérienne en mer Orientale, de résoudre les litiges par voie pacifique conformément au droit international, la convention des nations unies sur le droit de la mer de 1982 et la Déclaration de conduites des parties en mer Orientale (DOC) à fortiori. Il a aussi plaidé en faveur de l'élaboration d'un code de conduite en mer Orientale.

Samedi toujours, les ministres des Affaires étrangères de l’ASEAN ont eu une rencontre avec le secrétaire général de l’ONU et le président de son Assemblée générale. Ils ont convenu de dynamiser la collaboration entre l’ASEAN et l’ONU dans la mise en œuvre de la vision de l’ASEAN 2025 et de l’agenda onusien sur le développement durable à l’horizon 2030. Les deux parties ont appelé à un règlement pacifique des litiges maritimes conformément au droit international dont la convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982.