(VOVWORLD) - Ce mercredi, le Premier ministre britannique Keir Starmer a fermement rejeté les accusations d’ingérence étrangère formulées par Donald Trump concernant la présence de militants travaillistes aux États-Unis lors de la campagne présidentielle américaine.
Gauche à droite: Donald Trump, ancien président américain; Keir Starmer, premier ministre britannique et Kamala Harris, vice-présidente américaine. Photo: AP
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Le chef du Labour a précisé que certains membres de son parti apportaient effectivement leur soutien à la candidate démocrate Kamala Harris, mais uniquement à titre personnel et sans aucun financement du Parti travailliste britannique. Cette mise au point fait suite à une plainte déposée la veille par l’équipe de campagne de Donald Trump auprès de la Commission électorale fédérale américaine. L’ancien président américain dénonce la présence d’environ 100 volontaires britanniques comme une ‘ingérence étrangère’ dans le processus électoral américain.
Steve Reed, ministre britannique de l’Environnement, a défendu cette pratique, la qualifiant d’habituelle dans les relations entre partis progressistes.
«Ces initiatives personnelles ne sont contraires ni aux lois britanniques, ni aux lois américaines, et ne bénéficient d’aucun financement du Parti travailliste», a-t-il souligné.
Pour apaiser les tensions, Keir Starmer a rappelé ses bonnes relations avec Donald Trump et assuré que cet incident n’affecterait pas les rapports entre les deux formations politiques. Il est à noter que la législation américaine autorise la présence de volontaires étrangers dans les campagnes électorales, à condition qu’ils ne reçoivent aucun soutien financier.