(VOVWORLD) - La relance du dispositif encadrant le programme nucléaire iranien de 2015 à l’aune de l’élection de Joe Biden nécessitera la conclusion d’un nouvel accord.
Rafael Grossi, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Photo: IAEA |
C’est ce qu’a déclaré Rafael Grossi, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), jeudi 17 décembre.
Téhéran s’était dit convaincu que les États-Unis réintégreraient l’accord international sur le programme nucléaire de la République islamique conclu en 2015 et que les sanctions seraient levées après l’investiture de Joe Biden.
Pourtant selon Rafael Grossi, l’Iran a enfreint ce plan d'action global conjoint à de trop nombreuses reprises. « Il y a plus de matériel nucléaire (...), il y a plus d’activité, il y a plus de centrifugeuses et d’autres encore sont annoncées. Alors, que fait-on de tout cela ? C’est une question qui doit trouver une réponse au niveau politique », a estimé le diplomate argentin à Reuters. Prié de dire si cela signifiait qu’un « accord dans l’accord » serait nécessaire, il a répondu : « Oui, sans aucun doute. »