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Un accord a été trouvé, annonçait Angela Merkel, juste à la veille du week-end. Il s'agit d'un protocole de 28 pages, une sorte de brouillon pour les vraies négociations formelles qui n'ont pas encore commencé. Cette feuille de route encore un peu vague témoigne de la volonté de compromis des uns et des autres.

L'Allemagne embrasse clairement l'idée de relance européenne que le président français Emmanuel Macron avait lancée il y a trois mois à la Sorbonne. La volonté de « renforcer » et de « réformer » la zone euro est inscrite dès les premières lignes du protocole. Le document stipule que l'Allemagne est prête à « contribuer davantage » au budget européen et envisage de doter l'UE d'un « budget d'investissement », mais reste un peu flou sur la proposition faite par Emmanuel Macron pour la création d'un parlement et d'un budget de la zone euro.