(VOVWORLD) - Ce jeudi, une attaque israélienne contre l’école Nuseirat, gérée par les Nations Unies, à Gaza, a entraîné la mort de 40 personnes, dont 14 enfants et 9 femmes, et fait 73 blessés.
Scène en ruine après les frappes aériennes israéliennes au centre du Gaza le 4 avril 2024. Photo: THX/TTXVN |
Israël a justifié cette action en affirmant que l’école abritait ‘un complexe du Hamas’ où se cachaient entre 20 et 30 combattants.
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, représenté par son porte-parole Stéphane Dujarric, a fermement condamné l’attaque, rappelant l’inviolabilité des installations de l’ONU et la nécessité pour toutes les parties de les protéger, même en période de conflit armé.
Les États-Unis ont exhorté Israël à la transparence, demandant des preuves claires concernant les circonstances de l’attaque. Parallèlement, le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Joseph Borrell, lancé sur X un appel à une enquête indépendante, en soulignant la douleur quotidienne endurée par les populations.
Dans une démarche de pacification, une déclaration commune a été publiée par les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Allemagne et d’autres pays, soutenant la proposition du président américain Joe Biden pour un cessez-le-feu permanent à Gaza.