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(VOVworld) - Malgré l’échec des négociations la semaine dernière, le Royaume-Uni, la France et les Etats-Unis ont présenté mardi soir au Conseil de sécurité des Nations unies un nouveau projet de résolution demandant une enquête sur l’attaque chimique dont a été victime le 4 avril une localité rebelle syrienne.

Le Conseil de sécurité doit se réunir ce mercredi pour voter ce projet qui réclame la coopération du régime syrien dans l’enquête. Le projet exige «une coopération complète dans l’enquête» sur l’attaque qui a eu lieu dans la localité de Khan Cheikhoun (nord-ouest), en zone rebelle et djihadiste, aindiqué en milieu de journée l’ambassadeur britannique Matthew Rycroft sur Twitter. «Nous ne pouvons pas abandonner et nous devons essayer, de bonne foi, le mieux possible, d’avoir un texte condamnant l’attaque, et demandant une enquête approfondie», a déclaré ce mardi l’ambassadeur français à l’ONU François Delattre.

Selon Sergueï Roudskoï, chef du commandement opérationnel principal de l'État-major général des Forces armées russes, le gouvernement syrien a consenti à autoriser des experts indépendants et des représentants de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques à se rendre sur l’aérodrome de Shayrat et à contribuer à la réalisation de leur travail. Moscou est d’accord pour assurer la sécurité des spécialistes.