(VOVWORLD) - Le Pakistan s'est déclaré prêt, vendredi, à coopérer avec une enquête internationale sur l'attentat meurtrier survenu le 22 avril à Pahalgam, dans la région disputée du Jammu-et-Cachemire sous administration indienne.
Des forces de sécurité sont déployées à Srinagar après l'attaque, le 23 avril 2025. Photo: ANI/TTXVN |
L’attaque a coûté la vie à au moins 26 personnes.
Un groupe armé peu connu, baptisé “Kashmir Resistance”, a revendiqué l’attentat, affirmant que les victimes n’étaient pas de simples touristes mais des individus liés aux services de sécurité indiens. Les autorités de New Delhi estiment de leur côté que ce groupe est lié à des organisations de combattants basées au Pakistan. L’attaque a ravivé les tensions diplomatiques entre les deux pays. L’Inde a accusé le Pakistan d’être impliqué dans l’attentat et a immédiatement réagi en réduisant ses relations diplomatiques avec Islamabad: suspension du Traité des eaux de l'Indus, expulsion d’attachés militaires pakistanais, fermeture du poste-frontière d’Attari et annulation des visas SAARC accordés aux citoyens pakistanais. En retour, le Pakistan a fermé sa frontière, interrompu le commerce bilatéral et interdit le survol de son espace aérien aux compagnies indiennes.
Face à l'escalade des tensions, les réactions internationales se multiplient. Le président américain Donald Trump a tenté de calmer les esprits, assurant que le différend serait résolu d’une manière ou d’une autre. De son côté, le ministre saoudien des Affaires étrangères a contacté ses homologues indien et pakistanais pour plaider l'apaisement entre les deux pays.