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(VOVworld) - Trois jeunes hommes, dont un ancien militaire, sont soupçonnés d'avoir projeté l'attaque du fort Béar (Pyrénées-Orientales) et la décapitation d'un officier au nom du jihad. Dans un communiqué, François Molins, le procureur de la République de Paris, a indiqué qu'un jihadiste de Daesh avait demandé à l'un des suspects de "frapper" en France. Le plus jeune des trois suspects, âgé de 17 ans, a reçu cette instruction quand il s'est retrouvé dans l'impossibilité de partir en Syrie pour y mener le jihad, après avoir été repéré par les services de renseignement. Selon une source proche du dossier, les trois hommes, qui se réclament en garde à vue de l'organisation de l'État islamique (EI) et revendiquent leur engagement jihadiste, auraient, eux, projeté d'attaquer le Fort Béar, un camp militaire situé sur les hauteurs de Port-Vendres. Ce projet aurait été envisagé pour la fin d'année, peut-être le 31 décembre 2015, en tablant sur le fait que les effectifs y auraient été plus réduits en cette période de fêtes.