Au Tchad, la France promet à ses militaires des “moyens” contre les jihadistes
(VOVWORLD) - La ministre française des Armées, Florence Parly, est arrivée dimanche au Tchad, avant de se rendre au Niger puis au Mali dans le cadre d'un déplacement de deux jours dans le Sahel où elle rencontrera les militaires engagés dans l'opération Barkhane.
Florence Parly. Photo: KHALIL MAZRAAWI/AFP |
La ministre effectuera une partie de ce déplacement avec son homologue allemande, Ursula von der Leyen. Mme Parly « réaffirmera le soutien de la France à la montée en puissance de la force conjointe du G5 Sahel », une force « appelée à jouer un rôle essentiel pour combattre le terrorisme et les trafics qui contribuent à l'instabilité de la région ».
« Dans les entretiens communs qu'elles auront avec leurs hôtes, au Niger et au Mali, la ministre des Armées et son homologue allemande auront par ailleurs l'occasion de marquer leur appui en équipement et en formation à la force du G5, ainsi que leurs efforts actifs pour mobiliser les partenaires européens et internationaux en soutien de son action », a souligné le ministère.
La France, présente dans la zone sahélo-saharienne avec 4.000 hommes engagés dans l'opération antijihadiste Barkhane, a œuvré pour la création d'une force militaire conjointe des pays du G5 Sahel (Mauritanie, Tchad, Mali, Niger et Burkina Faso). Cette force, qui devrait compter 5.000 hommes, nécessite un financement de 423 millions d'euros, loin d'être atteint pour l’heure. Les Etats-Unis ont notamment montré leur réticence face à cette nouvelle force militaire.