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(VOVworld) - La tension monte entre Moscou et Ankara après que les Turcs ont abattu mardi un avion de combat russe qui participait à des bombardements contre des insurgés syriens dans l’extrême nord-ouest de la Syrie. La Russie a diffusé dans la nuit de mardi à mercredi, sur ses chaînes de télévision, des images sur cette affaire et le Kremlin a fait de fermes déclarations. Le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg, le secrétaire général des Nations Unies Ban ki-moon, le président américain Barack Obama et son homologue français François Hollande ont tous appelé au calme et à la désescalade, prônant de nouveaux échanges entre les deux pays pour trouver les moyens permettant d’éviter des incidents similaires.

Selon les experts russes, Ankara a agi en représailles à l’attaque russe contre un pipeline en provenance d’une région occupée par l’Etat islamique (EI), à destination de la Turquie. En agissant ainsi, Ankara a violé l’accord sur la coopération anti-terroriste contre l’Etat islamique.

Dans son entretien avec le roi de Jordanie Abdallah II, le président russe Vladimir Poutine a vivement condamné la destruction de l’avion russe, la qualifiant comme « un coup de poignard dans le dos ». L’Assemblée fédérale de Russie a menacé de  grandes sanctions contre la Turquie. Des centaines de Russes ont manifesté mardi soir devant l’ambassade de Turquie en Russie.