(VOVWORLD) - Boris Johnson,
candidat déclaré à la succession de Theresa May à la tête du gouvernement
britannique, devra répondre devant la justice d'accusations de mensonges lors
de la campagne et après le référendum de juin 2016 sur le Brexit.
Dans un arrêt
rendu mercredi, la juge Margot Coleman, de la Westminster Magistrates' Court de
Londres, a estimé que les plaintes déposées contre l'ancien ministre des
Affaires étrangères et ex-maire de la capitale étaient recevables. Les
plaignants, qui lui reprochent un manquement aux exigences d'une charge
publique, l'accusent d'avoir menti en affirmant que l'appartenance à l'Union
européenne coûtait chaque semaine 350 millions de livres sterling à la
Grande-Bretagne. Dans son arrêt, la juge Coleman ne se prononce pas sur le fond
mais estime qu'un procès doit avoir lieu.
Aucune réaction
n'a pu être obtenue dans l'immédiat dans l'entourage de Boris Johnson. Dans
leur réponse remise à la cour, ses avocats, qui demandaient un non lieu,
dénoncent une manoeuvre politique sans objet juridique.