(VOVWORLD) - Le ministre britannique du Brexit, Dominic Raab, a publié jeudi 13 septembre une nouvelle volée de fiches pratiques sur les conséquences d'un «no deal» dans 28 domaines.
Dominic Raab, le ministre britannique du Brexit - Photo Bloomberg/Chris J. Ratcliffe
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La première salve de fiches avait notamment montré que le prix des transactions bancaires en euros risquait de grimper faute d'accord, le règlement qui encadre actuellement le niveau des commissions tombant automatiquement avec la sortie du Royaume-Uni.
Mais les conséquences d'un «no deal» ne s'arrêtent pas là, pour les particuliers comme pour les entreprises.
En l'absence d'accord entre Londres et Bruxelles, les touristes britanniques devraient avoir un passeport n'expirant pas dans les six mois pour être sûrs de pouvoir entrer dans les pays de l'espace Schengen sans être refoulés.
Les conducteurs britanniques pourraient avoir besoin d'un permis de conduire international pour être autorisés à conduire dans l'UE - voire de deux, s'ils traversent deux pays exigeant un type de permis international différent. Et leur permis de conduire actuel ne pourrait plus faire l'objet d'un échange s'ils décidaient d'aller vivre dans l'UE. En revanche, les conducteurs ayant des permis européens resteraient autorisés à conduire au Royaume-Uni sans formalité supplémentaire, promet Londres. Ce sont 11.600 chauffeurs routiers qui traversent la Manche tous les jours.
En cas de «no deal», le Royaume-Uni continuerait d'autoriser, pendant une période limitée, l'entrée sur son sol de marchandises répondant aux normes européennes en attendant de mettre en place son propre système de certification. En revanche, les exportations qui auront été déclarées conformes aux normes britanniques par une agence basée au Royaume-Uni devront, avant de pouvoir entrer dans l'UE, passer aussi sous les fourches caudines d'une agence de certification européenne.