(VOVworld) - Sous forte pression internationale, le chef de la transition au Burkina Faso, le lieutenant-colonel Isaac Zida s'est engagé mardi à « remettre le pouvoir aux civils » auprès du plus influent chef traditionnel du pays. Il a notamment déclaré que si tout le monde s'accorde, il n'y a pas de raison pour que d'ici 15 jours la transition ne soit pas faite.
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Ce délai de deux semaines correspond à l'ultimatum de l'Union africaine, qui a brandi lundi la menace de sanctions. L'officier subit une forte pression internationale de la part de ses deux principaux alliés, les Etats-Unis et surtout la France.
La semaine passée, Ouagadougou a connu une insurrection populaire qui a poussé vendredi à la démission le président Compaoré, après 27 ans au pouvoir. Il voulait une troisième fois modifier la Constitution pour se maintenir en poste.