Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine au sommet du G20. Photo: Getty Images/TTXVN

Selon le communiqué du Kremlin, Vladimir Poutine s’est déclaré prêt à explorer les voies d’une solution durable et a accepté l’initiative américaine. Le dirigeant russe a également annoncé un échange de 175 prisonniers de chaque côté, ainsi que le transfert à Kiev de 23 soldats ukrainiens grièvement blessés en signe de bonne volonté. Vladimir Poutine a toutefois rappelé que la fin de l’aide militaire étrangère à l’Ukraine restait une condition clé pour résoudre le conflit. Les négociations devraient se poursuivre le 23 mars à Djeddah, en Arabie saoudite.

Les alliés européens ont salué cette avancée. Lors d’une conférence de presse à Berlin, le chancelier allemand Olaf Scholz a qualifié l’accord de «pas important vers une paix durable», appelant à une mise en œuvre rapide des négociations techniques sur un cessez-le-feu en mer.

Le président français Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité d’inclure l’Ukraine dans le processus.

«Les premières étapes se mettent en place, mais l’objectif doit rester le même: avoir un cessez-le-feu mesurable et vérifiable, pleinement respecté, lancer des discussions de paix détaillées et complètes qui permettront d’avoir une paix solide et durable et les garanties qui vont avec. Cela reste notre objectif et évidemment, cela n’est pas concevable sans que les Ukrainiens ne soient autour de la table», a-t-il déclaré.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a également accueilli favorablement l’accord, tout en plaidant pour un cessez-le-feu global.

Quant au président ukrainien Volodymyr Zelensky, il a exprimé son soutien à l’accord, tout en souhaitant discuter davantage avec le président Trump du contenu de l’échange russo-américain.