(VOVWORLD) - Le chef de l'État français a débuté son «grand oral» en conclusion du débat national par un propos liminaire de près d'une heure, au cours duquel il a présenté ses principales mesures en réponse à la crise des six derniers mois.
Le chef de l'État français Emmanuel Macron - Photo AFP/TTXVN
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En parallèle des grands thèmes (Fiscalité, retraites, démocratie participative...), déjà sur la table depuis l'allocution reportée du 15 avril, le chef de l'État a dévoilé d'autres pistes.
«La simplicité, c'est la vraie protection». Voilà comment Emmanuel Macron résume l'idée d'un nouveau lieu, inspiré des actuelles Maisons de services au public (MSAP) qui concentrerait les services de l'État. Ce lieu rassemblerait tous les services de l'État (Pole emploi, services de préfecture, Caisse d'allocations familiales) ainsi que les opérateurs (eau, téléphonie, gaz).
Le chef de l'État, dans un second temps, a confirmé le projet de suppression de l'ENA, largement débattu ces derniers jours. «Il faudra conserver les locaux et les agents qui y sont, mais je ne crois pas au rafistolage». «Il s'agit pas de dire que l'ENA est mauvaise en soi», mais on doit avoir un geste large.
Emmanuel Macron a encore annoncé la mise en place d'un «conseil de défense écologique» qui réunira les ministres dédiés pour faire les «choix stratégiques» imposés par «l'urgence climatique».
Pour le chef de l'État, les classes de grande section de maternelle, de CP et de CE1 ne devront jamais dépasser 24 élèves par classe. Emmanuel Macron veut «étendre le dédoublement des classes (de CP), qui fonctionne, et a déjà de très bons résultats dans les quartiers défavorisés, (...) à la grande section de maternelle» et «pouvoir, dans toutes les écoles de la République, de la grande section de maternelle au CE1, avoir des classes à taille humaine, c'est-à-dire qui ne dépassent jamais 24 élèves».