Les délégations américaines et russes dans la salle de réunion du palais de Diriyah, à Riyad, le 18 février. Photo: Reuters

Trois hauts responsables de l’administration Trump ont pris part à cette réunion: le secrétaire d’État Marco Rubio, le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, et l’émissaire de la Maison-Blanche pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff. Côté russe, étaient notamment présents le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et Iouri Ouchakov, le conseiller en politique étrangère de Vladimir Poutine. Du côté de l'Arabie Saoudite, le ministre des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan Al Saud, et le conseiller à la sécurité nationale, Mosaad bin Mohammad Al-Aiban, étaient également présents.

Avant le début des négociations, la porte-parole du Département d’État américain, Tammy Bruce, a indiqué que la réunion à Riyad faisait suite à l'appel téléphonique entre le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine du 12 février. Cette rencontre offrait l’occasion aux deux parties d’explorer la possibilité de nouvelles négociations sur divers sujets, notamment la résolution du conflit en Ukraine, a-t-elle ajouté.

Avant de se rendre à Riyad le 17 février, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergey Lavrov, a indiqué: “Les présidents ont convenu qu’il était essentiel de reprendre le dialogue sur tous les sujets qui peuvent être résolus, de quelque manière que ce soit, avec la participation de la Russie et des États-Unis. Ils ont évoqué la résolution du conflit en Ukraine, la situation au Moyen-Orient, ainsi que les tensions dans d’autres régions du monde.”

Les négociations à Riyad représentent le plus haut niveau de contact direct entre les États-Unis et la Russie depuis le début du conflit en Ukraine en février 2022. Elles sont considérées comme une préparation au sommet américano-russe entre les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine, qui devrait également se tenir prochainement en Arabie Saoudite.