(VOVWORLD) - Le 19 juin, l'armée israélienne a lancé plusieurs frappes aériennes meurtrières sur trois fronts: la bande de Gaza, le sud du Liban et le territoire syrien.
Des volutes de fumée après une frappe israélienne sur Aitaroun, le 8 juin. Photo: THX/TTXVN
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En plus des pertes humaines, les bombardements ont également causé des dégâts matériels considérables dans deux installations militaires.
Les médias libanais accusent l'armée israélienne d'avoir mené plusieurs frappes aériennes sur la ville côtière de Borgholiyeh, au nord de la ville de Tyr, sans que l’on puisse savoir si les bâtiments ciblés appartenaient au Hezbollah.
Dans la bande de Gaza, les forces du Hamas accusent l'armée israélienne de mener plusieurs attaques combinant forces terrestres et aériennes sur certaines zones densément peuplées de réfugiés, notamment la ville de Rafah.
Par ailleurs, un rapport du Bureau des droits de l'homme des Nations Unies publié mercredi accuse Israël d'utiliser des bombes de gros tonnage pour attaquer la bande de Gaza, en violation du droit de la guerre. Le rapport mentionne spécifiquement six attaques utilisant des bombes de plus de 2.000 livres ciblant des immeubles résidentiels, des écoles, des camps de réfugiés et un marché à Gaza à la fin de l'année dernière.