(VOVWORLD) - La 28e conférence de l'ONU sur le changement climatique à Dubaï ne terminera pas à l’heure qu'avait fixée son président émirien, le Sultan Al Jaber, puisque les négociations sur les énergies fossiles se prolongent pour surmonter les résistances des pays exportateurs de pétrole.
La 28e conférence de l'ONU sur le changement climatique à Dubaï. Photo: AVI |
Le directeur général de la COP-28, Majid Al Suwaidi, a déclaré que la présidence émirienne de la conférence travaillait à un nouveau projet d'accord sur la base des “lignes rouges” exprimées la veille par les pays ayant rejeté sa première proposition. «Le but est d'atteindre un consensus”, a-t-il déclaré lors du dernier jour prévu de la COP.
L'Union européenne juge le projet d'accord "insuffisant" et les États-Unis appellent à "substantiellement" le renforcer. ONG et experts dénoncent un projet énumérant des options non contraignantes, une "liste de courses" ou un "menu à la carte" mettant sur le même pied le développement du solaire de l'éolien, du nucléaire, de l'hydrogène ou celui des techniques de captage de carbone. Ces dernières sont plébiscitées par l'industrie fossile et les pays producteurs, Arabie saoudite en tête, mais n'auront qu'un faible impact dans la décennie cruciale en cours.