(VOVWORLD) - Après l’Italie, l’Espagne a annoncé samedi soir une mise à l’isolement quasi totale de ses habitants qui ne pourront sortir de chez eux que pour aller travailler ou acheter à manger, afin de freiner la propagation du coronavirus.
L’annonce de cette mesure d’urgence, qui rentre dans le cadre de l’état d’alerte décrété samedi pour deux semaines, intervient alors que 1500 nouveaux cas ont été enregistrés depuis vendredi soir. « L’interdiction de circuler dans les rues […] est à suivre obligatoirement à partir d’aujourd’hui », a déclaré le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez. Les services ont révélé après ces annonces que son épouse avait été infectée par le virus comme l’ont déjà été deux de ses ministres.
L'évolution de l'épidémie du coronavirus oblige le gouvernement à prendre de nouvelles mesures plus restrictives. La France est désormais au stade 3.
Ce samedi soir, le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé "la fermeture de tous les lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays" à partir de minuit et "jusqu'à nouvel ordre". Selon le chef du gouvernement, cela concerne les restaurants, les cafés, les cinémas, les discothèques. "Les lieux de culte resteront ouverts, mais les rassemblements et les cérémonies devront être reportées", a-t-il complété. Resteront notamment ouverts les magasins et marchés alimentaires, les pharmacies, les stations essence, les banques et les bureaux de tabac et de presse. "Tous les services publics essentiels à la vie de nos concitoyens resteront évidemment ouverts", a annoncé Edouard Philippe, qui appelle les Français "à plus de discipline", face au coronavirus. Par ailleurs, les élections municipales de ce dimanche 15 mars sont maintenues.
La Chambre des représentants américaine a adopté samedi matin une série de mesures pour aider les Américains touchés par l'épidémie de nouveau coronavirus (COVID-19). Adopté par 363 voix contre 40 par la Chambre des représentants, le texte doit désormais être examiné par le Sénat.
Le projet de loi prévoit des tests de coronavirus gratuits et deux semaines de congés payés de maladie et de famille aux personnes touchées par le virus.
Le président américain Donald Trump a déclaré sur Twitter qu'il soutenait la législation, ce qui augmente la probabilité que le projet de loi soit adopté par le Sénat la semaine prochaine.
La semaine dernière, M. Trump a signé une loi de financement d'urgence de 8,3 milliards de dollars pour aider la recherche sur les vaccins et d'autres mesures de lutte contre la maladie.