Ces derniers ont accentué la pression sur Doha jeudi 8 juin, trois jours après la rupture des relations diplomatiques, tandis que les États-Unis adoptaient un ton plus modéré. Le Qatar appelle de son côté au dialogue et à la diplomatie, mais rejette toute intervention dans sa politique étrangère, a déclaré jeudi son ministre des Affaires étrangères en excluant cependant l'option militaire. Le Parlement turc avait approuvé la veille la mise en œuvre d'un accord permettant le déploiement de troupes sur une base turque au Qatar. Le vote du Parlement autorise Ankara à envoyer des troupes sur une base militaire installée à Doha dans le cadre d'un accord de défense signé fin 2014. Le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al Djoubeïr a de son côté déclaré que les États du Golfe étaient à même de résoudre le différend entre eux, sans aide extérieure. Le Conseil de coopération du Golfe comprend six États: l'Arabie saoudite, Oman, le Koweït, Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Qatar.