(VOVWORLD) - L'OMS a révélé dimanche que plus de la moitié des hôpitaux de la bande de Gaza ont dû cesser leur activité en raison de l'escalade des combats entre le Hamas et Israël. Les deux plus grands hôpitaux, Al Shifa et Al-Qods, sont complètement paralysés en raison du manque de carburant.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, le chef de l'OMS, a annoncé avoir pu renouer le contact avec l'hôpital Al-Shifa après une interruption de 2 jours. Cependant, il a averti que cet hôpital ne peut maintenir ses services médicaux en raison du manque de carburant et de fournitures médicales. Sur place, Mohammed Obeid, un membre de Médecins Sans Frontières (MSF), a décrit une situation catastrophique…
"L'hôpital Al-Shifa demeure une enclave bombardée et attaquée. Nous sommes seuls, et personne n'entend notre cri. Nous avons besoin d'une assurance pour évacuer les patients...", a-t-il souligné.
Selon MSF, l'hôpital Al-Shifa accueille actuellement 600 patients, dont 40 bébés prématurés et 17 personnes en soin intensif. Cependant, en raison des combats intenses entre l'armée israélienne et les forces du Hamas, l'évacuation de ces patients n'a pas pu avoir lieu.
Toujours ce dimanche, le Croissant-Rouge palestinien a annoncé la mise "hors service" d'Al-Qods, le deuxième plus grand hôpital de la bande de Gaza, en raison de "l'épuisement du carburant disponible et des coupures de courant". Sa capacité à fournir des soins essentiels a été gravement compromise dans un contexte de pénurie de médicaments, de nourriture et d'eau. Un porte-parole du Croissant-Rouge palestinien a souligné que l'hôpital a perdu tout contact avec l'extérieur depuis une semaine, et "personne ne peut y entrer ou en sortir".