Dialogue de conciliation en Egypte
Le pouvoir militaire et les forces politiques égyptiennes ont officiellement lancé le 22 novembre un processus de dialogue national afin de mettre fin à plusieurs plusieurs journées de manifestations et de violences.
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Une des victimes des violences du 21 novembre au Caire |
Les militaires au pouvoir ont finalement accepté d'accélérer le processus de transfert du pouvoir aux civils en convenant d'organiser une élection présidentielle en juin. Dans une allocution télévisée visant à désamorcer la situation, le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, président du Conseil suprême des forces armées a également proposé de faire rentrer immédiatement l'armée dans les casernes si tel était le voeu du peuple. Le maréchal a annoncé d'autre part qu'il acceptait la démission du gouvernement d'Essam Charaf, intervenue dimanche à la suite des manifestations et de violences.