Le président français Emmanuel Macron. Photo: Le Monde

Lors de son intervention à Nouméa, Emmanuel Macron a admis que la Nouvelle-Calédonie avait été ébranlée par des mouvements rebelles sans précédent. Suite aux manifestations et émeutes du 12 mai, les forces de sécurité françaises ont procédé à l’arrestation et à l’interrogatoire de 281 individus, dont plus de la moitié ont été impliqués dans des actes de vandalisme.

Le ministère de l’Intérieur a déployé près de 3.000 agents pour rétablir l’ordre. Le président Macron a souligné que la stabilité était la priorité et que les forces de sécurité resteraient sur place si nécessaire, jusqu’à la fin des Jeux Olympiques d’été 2024 à Paris.

Quant à l’origine des troubles, le président a écarté l’idée d’une convocation précipitée de l’Assemblée nationale et du Sénat pour adopter la réforme constitutionnelle controversée. Il a plutôt choisi de consacrer plusieurs semaines à la négociation avec les forces politiques locales, privilégiant une solution où le peuple calédonien se prononcera sur un «accord politique global» qui façonnera l’avenir institutionnel et économique de l’archipel.