(VOVWORLD) - Pour la première fois de sa présidence, Donald Trump a prononcé, mardi
5 février, un discours sur l’état de l’Union dans une configuration bien
particulière : directement sous les yeux de Nancy Pelosi, la présidente
démocrate de la Chambre des représentants.
Photo: AFP/TTXVN
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Le président républicain a tenté,
sur un ton sobre et conciliant, d'appeler au compromis. Il n'est pas
venu présenter un "agenda républicain ou un agenda démocrate", a-t-il
argué, mais un "agenda pour le peuple américain".
Tout au long de son discours, il a egréné des thèmes rassembleurs, comme la
réforme des infrastructures, la lutte contre le cancer des enfants ou encore la
baisse du prix des soins et des médicaments.
Ces moments d'unité n'ont pourtant pas masqué les profondes divisions qui
demeurent entre le président et les démocrates. Au premier chef,
l'immigration. Donald Trump veut un mur à la frontière avec le Mexique :
il a persisté et signé mardi soir, reprochant aux "riches
politiciens" de vouloir des "frontières ouvertes" alors qu'il
vivent dans des maisons protégées par des "portails et des gardes".
Sur le plan international, Donald Trump a révélé la date du prochain sommet
avec le leader nord-coréen Kim Jong-un : ce sera les 27 et
28 février, au Vietnam. "Si je n'avais pas été président des
États-Unis, nous serions dans une guerre majeure avec la République populaire
démocratique de Corée aujourd'hui", s'est-il vanté.
La guerre commerciale avec Pékin
était elle aussi au menu. "Le vol d'emplois et de la richesse des
Américains, c'est fini", a martelé le chef de l'État, qui a toutefois
souligné son "grand respect" pour le président chinois Xi Jinping.
Des négociations entre les deux pays sont actuellement en cours.