Discussions à l'Assemblée nationale
(VOVworld)-Le projet de loi sur l’enseignement universitaire et le projet d’amendement de la loi sur les syndicats étaient à l’ordre du jour de la 5ème journée de la 3ème session de l’Assemblée nationale en cours à Hanoi. Les députés ont discuté de la position, de l’organisation, du nom des instances et du financement des syndicats. La plupart d’entre eux ont estimé que les syndicats vietnamiens étaient des acteurs important du système socio-politique et qu’il participaient activement au règlement des problèmes pratiques des travailleurs. Les syndicats représentent la classe ouvrière et les travailleurs et constituent une passerelle entre les différentes couches sociales et le Parti Communiste Vietnamien, ont-ils noté.
A propos du projet de loi sur l'enseignement universitaire, la responsabilité sociale et le droit d’auto-détermination des universités constituent les points essentiels de ce document. Dam Thi My Huong, députée de la province de Ninh Thuan, indique : « Je suis d’accord avec l’idée selon laquelle le conseil exécutif et le conseil de direction constituent des institutions indispensables à chaque université. Ils garantissent le droit d’auto-détermination et la responsabilité sociale de chaque établissement. Pour rendre plus efficace leurs activités, il faut que le ministère de l’Education et de la Formation définisse explicitement quels sont les droits et les responsabilités de chaque individu au sein de ces conseils, et établisse des grilles de sanctions en cas d’infraction. »
Selon les députés, il faut définir des normes et des critères précis en ce qui concerne l’organisation et la répartition des établissements d’enseignement supérieur. D’après eux, le gouvernement devrait être chargé de la classification des universités, laquelle permettrait ensuite de lancer des projets d’investissement appropriés. Autre nécessité : établir un distingo entre universités régionales et universités nationales, entre formation payée et formation sans profit, pour une meilleure gestion. A noter que la participation de toutes les composantes économiques à l’éducation est un sujet beaucoup abordé par les députés, qui ont aussi proposé que les établissements privés réservent au moins 25% de leurs profits à des activités éducatives ou humanitaires. L’assistance a par ailleurs demandé que la qualité de l’enseignement supérieur fasse l’objet d’une évaluation.
Vendredi après-midi, l’Assemblée nationale a discuté de la modification du projet de loi sur les syndicats.