(VOVWORLD) - En pleine polémique
sur le sommet d'Helsinki, Donald Trump persiste et signe: il a fait savoir
jeudi qu'il avait invité Vladimir Poutine à Washington à l'automne afin de
"poursuivre le dialogue" avec le chef du Kremlin.
Accusé par ses détracteurs, mais aussi nombre d'élus de son parti, de s'être
montré beaucoup trop conciliant avec son homologue russe, le président
américain s'en est pris avec virulence aux journalistes coupables à ses yeux de
ne pas avoir souligné le "grand succès" de leur face-à-face.
Selon Sarah Sanders,
porte-parole de la Maison Blanche, des discussions sont "déjà en
cours" pour une nouvelle rencontre, cette fois-ci dans la capitale
fédérale américaine.
Dans une interview
donnée à la chaîne américaine CNBC, Donald Trump affirme que «développer des
relations avec Vladimir Poutine et la Russie est positif et non négatif», tout
en prévenant que si cela ne fonctionne pas, il sera «le pire ennemi [que le
président russe] n'a jamais eu». Il estime d'ailleurs qu'il a déjà été le
président «le plus dur avec la Russie depuis très, très, longtemps. Peut-être
depuis toujours.»