Le conseil suprême des forces armées, qui gouverne l'Egypte depuis la chute de Hosni Moubarak, se dit prêt à transmettre les rênes du pouvoir au président qui sera élu, même si à ce moment-là, la nouvelle constitution n'est pas encore achevée. "L'armée transmettra le pouvoir au nouveau président élu fin juin, même si la commission n'a pas terminé son travail d'élaboration d’une nouvelle constitution ", a déclaré hier Mamdouh Chahine, membre du conseil suprême des forces armées. L'élection présidentielle en Egypte se tiendra les 23 et 24 mai prochains, et le vainqueur sera proclamé le 21 juin. Le conseil suprême des forces armées doit remettre le pouvoir d'ici début juillet.
Les militaires promettent de ne pas "s'ingérer dans les affaires de la commission » et de « ne laisser personne empêcher son travail", a insisté M.Chahine. Le travail de la commission doit prendre six mois au maximum. Ensuite, la nouvelle constitution devra être approuvée par référendum.