Selon Emmanuel Macron, la politique française vis-à-vis de la question taïwanaise est conséquente: soutenir le statut quo, c'est-à-dire «une seule Chine», et le règlement pacifique des litiges. C’est aussi la position de l’Europe, s’est-il justifié. 

«C'est une position qui est de tout temps compatible avec le rôle d’allié. Mais c’est justement là que j’insiste sur l’importance de l’autonomie stratégique. Être allié ne signifie pas être vassal. Ce n’est pas parce qu'on est allié, qu'on fait des choses ensemble qu’on décide de faire, qu'on n'a plus le droit de penser tout seul. Et qu’on va suivre les gens les plus durs dans un pays qui est allié avec nous. Quand on regarde les faits, la France n’a pas de leçons de recevoir de personne ni sur le théâtre ukrainien, ni sur le théâtre sahélien, ni sur le théâtre taïwanais», a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Amsterdam à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre Mark Rutte, au terme de sa visite de deux jours aux Pays-Bas.