(VOVWORLD) - La Turquie ne saurait pas accepter que le contrôle d’une zone de sécurité prévue dans le nord de la Syrie ne lui revienne pas, a déclaré mercredi Récep Tayyip Erdogan.
Le président turc Récep Tayyip Erdogan |
Selon le président turc, si les États-Unis ne peuvent pas récupérer les armes qu’ils ont données aux milices syriennes kurdes du YPG, ils doivent les donner à la Turquie.
Par ailleurs, « il est hors de question pour nous de révoquer l’accord S-400. Un tel acte immoral ne nous conviendrait pas », a déclaré ce mercredi le président turc, alors que les États-Unis menacent de sanctionner Ankara qui a pour projet d’acquérir un système de défense antimissile russe S-400. Les États-Unis ont averti qu’ils pourraient exercer des représailles en bloquant l’achat prévu par la Turquie de chasseurs F-35.