Fumée après une frappe aérienne israélienne à Khiyam, au Liban, le 30 septembre 2024. Photo: THX/TTXVN

Cette attaque s’inscrit dans une série de frappes sur la capitale libanaise, incluant trois bombardements dans la banlieue sud.

L’armée israélienne a ordonné l’évacuation de plusieurs zones densément peuplées du sud de Beyrouth, annonçant de nouvelles offensives contre les installations du Hezbollah. En réponse, le Premier ministre libanais par intérim, Najib Mikati, a accusé Israël d’avoir provoqué le déplacement de 1,2 million de personnes et appelé à un cessez-le-feu immédiat.

Plus tôt, les Forces de défense israéliennes avaient confirmé la perte de 8 soldats, dont 3 officiers, lors d’affrontements avec le Hezbollah au sud du Liban. De son côté, le mouvement chiite a lancé environ 240 missiles sur le nord d’Israël, marquant une intensification significative des hostilités.

Dans ce contexte tendu, l’Iran affirme avoir mis en place une dissuasion efficace contre d’éventuelles attaques israéliennes sur ses installations nucléaires. Plusieurs pays occidentaux et asiatiques ont exhorté leurs ressortissants à quitter l’Iran et le Liban, tandis que l’ONU et le G7 appellent à la désescalade.