Le Conseil de sécurité des Nations unies, réuni à New York pour évoquer un lancement de missile par la Corée du Nord, le 29 août. Photo: ANDREW KELLY / REUTERS

Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, le Japon et la République de Corée ont demandé à ce que la réunion se tienne à 10 heures locales (16 heures à Paris.
Les réactions dans la communauté internationale sont nombreuses pour condamner cet essai. «La République populaire démocratique de Corée a conduit un test nucléaire majeur. Leurs mots et leurs actions continuent d’être très hostiles et dangereux pour les Etats-Unis», a écrit Donald Trump sur son compte Twitter.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a qualifié l’essai nucléaire d’acte «profondément déstabilisant».
Moscou a pour sa part fait savoir que le Kremlin condamnait l’essai nucléaire «de la manière la plus forte». Plus tard dans la journée, le président russe Vladimir Poutine a appelé la communauté internationale à «ne pas céder aux émotions» après ce sixième essai nucléaire, qui crée une «menace réelle» dans la région.
Le chef du gouvernement japonais Shinzo Abe a qualifié d’«absolument inacceptable» le nouvel essai nucléaire de Pyongyang, dont les programmes nucléaire et balistique menacent son pays de manière de plus en plus «grave et urgente». 
Dans la matinée, le président français, Emmanuel Macron, a fait savoir par le biais d’un communiqué que la France condamnait les agissements de Pyongyang. Il a appelé les membres du Conseil de sécurité de l’ONU à réagir «très rapidement» à cette nouvelle violation par la RPDC du droit international, du régime de non-prolifération nucléaire et des résolutions du Conseil.