Devin Patrick Kelley et la scène du crime - Photo theyeshivaworld.com

L'armée de l'air américaine a reconnu lundi qu'elle avait omis de signaler au FBI la condamnation de Devin Patrick Kelley pour violences conjugales, ce qui aurait dû empêcher l'homme d'acquérir une arme. « Les informations préliminaires montrent que le délit de violence conjugale de Kelley n'a pas été inscrit au registre du Centre national d'information criminelle », a expliqué un porte-parole de l'US Air Force. L'homme de 26 ans, ancien caporal de l'armée de l'air, avait été jugé dans une cour martiale en 2012 pour violences contre son épouse et l'enfant de celle-ci, âgé de deux ans, à qui il avait brisé le crâne. Il avait alors été condamné à un an de détention à la prison militaire de Miramar, en Californie, et libéré en 2014.

Les premiers éléments de l'enquête ont aussi montré que Devin Patrick Kelley avait envoyé des messages menaçants, peu de temps avant la tuerie, à sa belle-mère. Celle-ci fréquentait régulièrement l'église que l'homme a finalement prise pour cible. Parmi les 26 victimes de la tuerie de Sutherland Springs, un village texan de 400 habitants, figure notamment la grand-mère de son épouse. Après avoir tiré sur les personnes présentes dans l'église, l'homme a pris la fuite, puis s'est suicidé.