Le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol. Photo: CNBC

Selon Fatih Birol, l'Europe s'est très bien débrouillée l'hiver dernier sans le gaz russe. Cependant, le marché de l'énergie de la région comporte encore des risques potentiels. L'année dernière, l'approvisionnement énergétique mondial était assez abondant et la Chine, ayant mis en œuvre sa politique Zéro COVID-19, a acheté moins de pétrole et de gaz en raison du ralentissement de l'activité économique. La situation actuelle a changé, car la demande en gaz naturel liquéfié de la Chine devrait augmenter au cours du second semestre de cette année, et l'Europe pourrait donc faire face à un hiver plus rigoureux cette année.

Un autre défi majeur auquel le marché européen de l'énergie sera confronté est que la dépendance vis-à-vis du gaz russe n'a pas été complètement éliminée et que les perspectives d'approvisionnement sont incertaines. Selon le chef de l'AIE, si l'Europe continue à réduire les importations de gaz pour des raisons politiques, l'inquiétude grandit donc pour l'hiver prochain, qui approche à grands pas.