Un changement que le parti explique par l’afflux de candidatures de dernière minute comme celle de l’ancien Premier ministre Manuel Valls. L’enjeu pour le président est de respecter la promesse de renouvellement tout en jouant sur de subtils équilibres politiques pour tenter d’obtenir une majorité. Selon  le président de la Commission d’investiture Jean-Paul Delevoye, le parti a déjà passé en revue quelque 15.000 dossiers remplis en ligne depuis le 19 janvier et la dizaine de membres que compte la Commission devra donc se pencher sur ces cas jeudi et vendredi, en tâchant de faire respecter les principes édictés par le nouveau président élu: renouvellement, parité, probité, pluralité politique et accord avec le projet, en signant un «contrat avec la Nation».

Par ailleurs, selon une source du parti d'Emmanuel Macron, la proposition du Parti socialiste d'ouvrir des discussions pour que des accords soient trouvés dans les circonscriptions où le Front national a obtenu un score élevé au second tour de la présidentielle a influé «à la marge» dans le report de l'annonce des investitures.