(VOVWORLD) - La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a déclaré le 13 mars, lors d'une émouvante cérémonie marquant les deux ans des attaques contre les mosquées à Christchurch, que le pays avait "le devoir" de soutenir sa communauté musulmane.
La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern. Photo: AFP |
Des centaines de personnes ont rendu hommage, dans un contexte de sécurité renforcée, aux 51 personnes abattues par un tireur qui avait ouvert le feu contre deux mosquées à Christchurch le 15 mars 2019.
Jacinda Ardern, qui a été largement saluée pour la compassion dont elle a fait preuve à l'égard des survivants et des familles des victimes de la fusillade et pour sa décision rapide de renforcer le contrôle des armes à feu en Nouvelle-Zélande, a déclaré que les mots, "malgré leur pouvoir de guérison", ne changeraient jamais ce qui s'est passé. « Des hommes, des femmes et des enfants ont été pris dans un acte de terreur. Les mots n’effaceront pas la peur qui s’est abattue sur la communauté musulmane », a-t-elle déclaré. Elle a ajouté que l’héritage devrait être « une nation plus inclusive, une nation qui est fière de sa diversité, qui la chérit et qui, quand c’est nécessaire, la défend avec acharnement ».