(VOVWORLD) - Rumeurs d'intoxication au cyanure par les gaz lacrymogènes, faux «street medics» se déclarant être de vrais médecins... des prises de sang sauvages ont été pratiquées lors de manifestations de «gilets jaunes», provoquant l'inquiétude des professionnels de la santé.
Manifestation des «gilets jaunes», le 18 mai à Reims - Photo FRANCOIS NASCIMBENI / AFP |
Selon deux personnes contactées par l'AFP, qui ont organisé ces prélèvements, ils ont eu lieu lors des manifestations du 20 avril et du 1er mai à Paris, dans le but de «prouver une intoxication au cyanure causée par une exposition prolongée aux gaz lacrymogènes».
Depuis plus de six mois, le mouvement de contestation, qui connaît un net reflux, donne lieu chaque samedi à des manifestations à Paris et dans plusieurs autres villes de France. Ces rassemblements ont, à plusieurs reprises, été émaillés de violences, réprimées par les forces de l'ordre avec notamment des jets de gaz lacrymogènes, aux propriétés irritantes et incapacitantes.
Des rumeurs de risque d'intoxication au cyanure par les gaz lacrymogènes circulent sur les pages «gilets jaunes» des réseaux sociaux depuis plusieurs semaines. L'hypothèse la plus répandue est que le gaz, une fois dans le corps, serait en partie transformé par le métabolisme en cyanure d'hydrogène puis en thiocyanates.