(VOVWORLD) - Le 22 octobre, Maria Isabel Salvador, chef du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), a mis en garde le Conseil de sécurité des Nations Unies contre la dégradation rapide de la situation sécuritaire dans le pays, marquée par l'intensification des violences des gangs.
La police renforce la sécurité à Port-au-Prince, Haïti, le 9 mars 2024.
Photo: AFP/TTXVN |
Selon Mme Salvador, le sous-financement de la mission internationale entrave sérieusement le soutien à la police haïtienne, affectant les opérations de maintien de l'ordre nécessaires pour endiguer la crise.
Les violences, notamment dans la capitale Port-au-Prince, ont provoqué le déploiement massif des forces de police dans les quartiers les plus touchés. Depuis le 17 octobre, plus de 4.200 personnes ont fui leurs foyers pour chercher refuge dans des camps de fortune installés dans des écoles, églises et centres médicaux.