Ces violences intercommunautaires ont déjà coûté la vie à 20 personnes et fait près de 200 blessés selon le nouveau bilan du mercredi. Elles marquent un des pires embrasements de la capitale indienne depuis des décennies.

Les violences ont commencé alors qu’un groupe pacifique de musulmans cherchaient à organiser un sit-in contre la loi controversée sur la citoyenneté le 23 février dernier et qu’un dirigeant nationaliste hindou du parti au pouvoir, Bharatiya Janata Party (BJP), a appelé ses partisans à se révolter.

S’inquiétant de la situation alarmante, le ministre en chef de Delhi Arvind Kejriwal a appelé le gouvernement du Premier ministre Narendra Modi à déclarer le couvre-feu et à déployer l’armée. Narendra Modi a lancé un appel au calme ce mercredi.