(VOVworld) - Interrogé vendredi par le Financial Times pour savoir si le démantèlement des installations nucléaires de son pays était une « ligne rouge » à ne pas franchir pour son gouvernement, le président iranien a répondu : « à cent pour cent ». Dans cette interview, Hassan Rohani a également indiqué que les problèmes entre l'Iran et les Etats-Unis étaient très compliqués et ne pouvaient pas être résolus dans un court laps de temps.

De son côté, à Vienne, le représentant iranien auprès de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique Reza Najafi a annoncé que le gel de certaines activités nucléaires controversées de l'Iran débuterait fin décembre ou début janvier. Conclu le 24 novembre entre Téhéran et les cinq membres permanents du conseil de sécurité et l'Allemagne, le texte prévoit notamment l'arrêt par l'Iran de l'enrichissement d'uranium à plus de 5% pendant six mois, la suspension de la construction du réacteur à l'eau lourde d'Arak et un accès accru des inspecteurs internationaux aux sites sensibles. En contrepartie, les sanctions internationales contre l'Iran sont suspendues. D'une durée de six mois, l'accord doit ouvrir la voie à un règlement définitif du contentieux.