(VOVWORLD) - Depuis cinq ans, Trân Tô Nga, une Française d’origine vietnamienne, poursuit en justice vingt-six multinationales agrochimiques américaines ayant fabriqué l’agent orange/dioxine pour l’armée américaine pendant la guerre du Vietnam.
Trân Tô Nga (Photo: Bich Hà/TTXVN) |
Ses actions sont soutenues par beaucoup de Vietkieus, dont ceux issus de la deuxième génération d’immigration en France.
Lors du programme «36 heures avec les victimes de la dioxine vietnamiennes», organisé en ligne récemment, 76.000 personnes ont signé la pétition visant à soutenir le procès intenté par Trân Tô Nga. Elle a déclaré:
«Le programme «36 heures avec les victimes de la dioxine vietnamiennes» a été organisé par une cinquantaine de jeunes bénévoles. Parmi ces jeunes, il y a des métis et des Français d’origine vietnamienne. Beaucoup ne parlent pas vietnamien, mais ils sont tous très touchés par le sort des victimes de l’agent orange.»
Tables-rondes, concerts et projections de documentaires ont été organisés dans le cadre de ce programme qui a attiré 162.000 spectateurs.
Nguyên Thiêp, ambassadeur vietnamien en France, a déclaré:
«Il faut défendre les victimes de l’agent orange vietnamiennes mais également celles à travers le monde. Trân Tô Nga a lancé les démarches judiciaires et il est nécessaire que les autres gouvernements se joignent à son action.»
La prochaine audience aura lieu devant le tribunal de grande instance d’Evry le 12 octobre prochain.