(AVI) - La Chine a vivement critiqué les remarques du Premier ministre japonais, Yoshihiko Noda, formulées lors d'une conférence de presse en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. "La Chine est fortement déçue et s'oppose fermement au dirigeant japonais qui persiste de manière obstinée dans son point de vue erroné concernant les îles Diaoyu," a estimé jeudi la diplomatie chinoise. De son côté, le ministre des Affaires étrangères sud-coréen, Kim Sung-hwan, a rectifié le plan de son discours à l’Assemblée générale de l’ONU, qui devrait mentionner les problématiques de perception de l’histoire d’une manière globale, en incluant l’esclavage sexuel imposé par l’armée japonaise en Corée durant la Seconde Guerre mondiale.

Les propos de Noda visaient directement la République de Corée et la Chine au sujet des affrontements autour des îlots de Dokdo en coréen et des îles Diaoyu en chinois, ilôts qui sont également appelés respectivement Takeshima et Senkaku en japonais. Les réactions des deux pays voisins sont très attendues. Noda a déclaré à propos des îles Senkaku que «tous les pays ont la responsabilité de maintenir la paix et la sécurité de leur peuple et de défendre leur souveraineté territoriale et maritime. Le Japon l’assumera selon la loi internationale». Ces propos interviennent après que Yoshihiko Noda eut déclaré que les îles en dispute faisaient "partie intégrante du territoire japonais au regard de son histoire et du droit international".