(VOVWORLD) - La conférence sur la Libye, à peine ouverte lundi soir à Palerme en Sicile,
en Italie, est déjà menacée par le refus de l'homme fort de l'est du pays, le
maréchal Haftar d'y participer mardi.
Le Premier ministre italien Giuseppe Conte (à gauche) et le maréchal
Khalifa Haftar, le 12 novembre 2018 à
Palerme (Italie) - Photo AFP |
L'unique réunion de travail, prévue mardi
matin à la Villa Igiea de Palerme, se fera sans lui, a annoncé son service de
presse. Il rencontrera néanmoins des "présidents des pays du voisinage
pour discuter des derniers développements sur le plan national et
international", selon un communiqué. Le maréchal Khalifa Haftar, dont les
forces contrôlent tout l'est de la Libye, avait déjà snobé lundi soir le dîner
offert par le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte.
Une dizaine de chefs d'État et de gouvernement participent à cette
conférence, à laquelle ont été conviés une trentaine de pays. Le gouvernement
italien entendait faire de ce rendez-vous de Palerme, qui fait suite à la
conférence de Paris sur la Libye en mai dernier, l'occasion pour la communauté
internationale de resserrer les rangs derrières les Nations unies dont la
feuille de route a été présentée jeudi à New York par l'émissaire de l'Onu pour
la Libye, Ghassan Salamé.