Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères français, et Barbara Hendricks, ministre allemande de l’environnement, le 18 mai à Berlin. Photo : AP/Fabrizio Bensch.
(VOVworld) - L’Allemagne et la France ont lancé, lundi à Berlin, la sixième édition du «dialogue de Petersberg pour le climat» en présence de 35 ministres. Créée par la chancelière allemande en 2009 après l’échec de la conférence de Copenhague, cette rencontre se veut une structure informelle destinée à reprendre la discussion sur le climat. Lundi matin, en ouverture de la conférence, Barbara Hendricks, la ministre allemande de l’environnement, et Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères français, qui, à ce titre, présidera la COP 21, prochaine grande conférence internationale sur le climat, ont fixé les grands enjeux de la rencontre de Berlin. Alors que le but est d’obtenir à Paris un accord « global, ambitieux et contraignant » pour limiter à 2 degrés l’augmentation moyenne de la température, la conférence de Berlin, selon les deux ministres, contribuera à définir la mesure d’un tel succès. D’ici à octobre, chaque pays doit présenter ses engagements nationaux afin de parvenir à cette limitation. Par ailleurs, « la question du financement est l’une des principales questions qui se posent », a reconnu Laurent Fabius. Les Etats se sont mis d’accord pour investir à partir de 2020 100 milliards de dollars par an («émanant du public mais aussi du secteur privé»), afin de lutter contre le réchauffement climatique mais aussi, à la demande des pays les plus menacés, en combattre les effets.