(VOVworld)- En République populaire démocratique de Corée, la seconde version du satellite Kwangmyongsong-3 a été lancée ce mercredi par une fusée porteuse Unha-3 du Centre spatial de Sohae, et est entrée en orbite comme prévu. Le gouvernement japonais a déclaré peu après qu’aucun débris n’était tombé sur son territoire. La fusée serait tombée dans les eaux au large des Philippines tandis qu’une partie de la fusée est tombée dans la mer Jaune.
Une speakerine de la télévision nord-coréenne annonce le succès du lancement |
La Chine a regretté ce tir nord-coréen. Hong Lei, porte-parole du ministère des AE chinois, a déclaré : « Nous exprimons nos regrets à propos du lancement de la République populaire démocratique de Corée en dépit des graves inquiétudes de la communauté internationale. La Chine maintient que l'approche fondamentale pour assurer la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne doit être trouvée via le dialogue. Nous espérons que les parties concernées vont conserver leur calme. »
Toujours selon Hong Lei, « la République populaire démocratique de Corée a le droit d'utiliser l'espace à des fins pacifiques mais est aussi sujette aux restrictions en vertu des résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU ».
De leur côté, les Etats-Unis ont déploré un acte « hautement provocateur ». Tokyo a dénoncé un acte "intolérable" tandis que la République de Corée a "vigoureusement" condamné le tir et dénoncé les "provocations" du Nord. Condamnation "forte" également du chef de la diplomatie britannique, William Hague, qui devait convoquer l'ambassadeur nord-coréen à Londres.
Les Philippines ont, pour leur part, décrété l’alerte rouge, en établissant une zone d’interdiction aérienne et une autre zone d’interdiction de pêche et de navigation au large de l’île de Luzon. Le président sud-coréen Lee Myung-Bak a convoqué d’urgence le conseil de sécurité national pour discuter des impacts du lancement du satellite nord-coréen.