(VOVworld)- L’émissaire spécial du président Bachar al-Assad, Bouthaina Shaaban a affirmé hier que son pays lutterait contre toutes les provocations étrangères, y compris la réclamation d’une zone d’exclusion aérienne, pour protéger la souveraineté nationale. Elle a également déclaré que le problème, c'est que certains pays arabes et occidentaux semblent "déstabiliser la Syrie en distribuant de l'argent et des armes aux groupes armés qui commettent les crimes les plus horribles", bien qu'ils aient promis de soutenir le plan de paix de M. Annan.
Hier toujours, lors d'un entretien avec Lakhdar Brahimi, le médiateur international pour la Syrie, le président français François Hollande a estimé qu'il "ne peut y avoir de solution politique sans le départ de Bachar al Assad" du pouvoir à Damas. Il a également "rappelé l'engagement de (la France) en faveur d'une Syrie libre, démocratique et respectueuse des droits de chacune de ses communautés".
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a, quant à lui, indiqué que le Conseil de sécurité de l'ONU est le seul à même d'autoriser un recours à la force en Syrie. Il a ajouté que la situation en Syrie est importante et suscite des inquiétudes, non seulement à cause de l'effusion de sang, mais parce que l'issue de ce drame aura des conséquences sur la manière dont les conflits seront résolus ; soit la charte des Nations unies l'emportera, soit ce sera la démocratie par les bombes./.