(VOVworld) – Ces derniers jours, sur internet, des mauvais éléments au Vietnam et à l’étranger ont donné des informations falsifiées selon lesquelles, les autorités de la commune Nghi Phuong, dans le district Nghi Loc, rattaché à la province centrale de Nghe An, auraient mené des actes de répression contre les religieux. Alors, quelle est la vérité de cette affaire ?

Photo: Journal Nghe An

L’affaire a débuté en mai dernier, alors que trois policiers du district Nghi Loc ont reçu des coup de bâton des paroissiens alors qu’ils accompagnaient une délégation du ministère de la Sécurité publique qui se rendaient dans la paroisse pour saisir la situation. Ces paroissiens ont même détruire la maison de Dau Van Son, qu’ils soupçonnent d’avoir laissé ces policiers entrer dans sa maison. Après les investigations, la police de la province de Nghe An a détenu provisoirement et traduit en justice deux individus : Ngo Van Khoi et Nguyen Van Hai, tous habitant la commune Nghi Phuong. Les procédures juridiques ont été respectés. Ces deux individus ont par ailleurs reconnu leurs infractions de la loi.

Après cette affaire, les autorités de Nghe An et les services compétents ont eu plusieurs séances de travail avec le responsable de la paroisse locale à propos de l’arrestation de Ngo Van Khoi et Nguyen Van Hai. Ils ont demandé à l’évêché de se coordonner avec les autorités locales pour que les organes d’enquêtes puissent juger l’affaire en observant la loi. En même temps, ils ont expliqué à la population la nature de l’affaire car ces deux individus ont reconnu eux-même leurs infractions de la loi.

Cependant, plus récemment, le 4 Septembre, alors que les autorités de la commune Nghi Phuong organisaient une réunion, une trentaine de paroissiens, pour la plupart des femmes, ont amené des armes blanches et ont entré au comité populaire communal pour demander la libération de ces deux inculpés. A 15h30 du même jour, l’église de la lignée religieuse Trai Gao a sonné l’alarme et des centaines de paroissiens sont venus au comité populaire communal. Quelques extrémistes ont commencé à lancer des pierres pour attaquer les forces de l’ordre. Certains policiers et 14 paroissiens ont été grièvement blessés.

Avant, le matin du 3 septembre, quelque 1.000 catholiques s'étaient réunies devant le comité populaire communal, apportant avec eux des banderoles et des slogans qui protestaient l’arrestation illégale d’individus par les autorités. Ils ont aussi bloqué le siège du comité populaire, et ont brutalisé 6 employés du Comité populaire du district Nghi Loc et de la commune Nghi Phuong dans leur salle de travail.

Dans l’après-midi, les paroissiens ont pressé les autorités communales de signer un engagement qui demande au comité populaire et à la police de Nghe An d’examiner la possibilité de libération de ces 2 inculpés.

Les autorités de Nghe An ont tenté de résoudre cette affaire en respectant la loi. Mais les actes commis par les paroissiens de My Yen, de la province de Nghe An, ont gravement violé la loi. Cette vérité a complètement nié les informations falsifiées données sur la toile par des mauvais éléments au Vietnam et à l’étranger qui souhaitent profiter de cette occasion pour dénaturer la vérité et diviser le bloc d’union nationale./.