L'Assemblée générale des Nations unies a massivement condamné vendredi le gouvernement syrien et réclamé une transition politique dans ce pays en proie depuis 17 mois à un soulèvement sanglant. Cette instance, qui compte 193 Etats membres, a adopté un projet de résolution d'inspiration saoudienne exprimant une "grave préoccupation" devant l'escalade des violences. Par ailleurs, la Russie a exprimé "un profond regret" après la démission de Kofi Annan du poste d'envoyé spécial conjoint de l'ONU et de la Ligue arabe en Syrie, et a demandé qu’un successeur soit trouvé rapidement. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que la Russie avait soutenu le travail de M. Annan depuis le début et avait travaillé conjointement avec toutes les parties syriennes pour mettre en œuvre la Déclaration de Genève, qui prévoit une transition dirigée par les Syriens. Selon la Russie, l’opposition syrienne a rejeté toutes les propositions de dialogue politique, sans rencontrer la moindre réaction de la part des pays occidentaux ni des pays voisins qui avaient une certaine influence sur elle.