Des avions de l'aide humanitaire à l'aéroport de al-Arish (Egypte). Photo: Tuân Nguyên/VOV

Cette annonce intervient après que le conseiller israélien à la sécurité nationale, Tzachi Hanegbi, a confirmé le 22 novembre que le Hamas ne libérerait pas encore les otages qu’il détient depuis le début du conflit le 7 octobre. Il a ajouté que les contacts pour la libération des otages étaient encouragés et maintenus en permanence.

Selon l’accord entre Israël et le Hamas, les deux parties arrêteront les combats pendant quatre jours dans la bande de Gaza pour faciliter les opérations d’aide humanitaire. Durant le cessez-le-feu, le Hamas relâchera au moins 50 des quelque 240 otages qu’il retient depuis le début du conflit. En contrepartie, Israël libérera 150 prisonniers palestiniens, dont de nombreux enfants et femmes. L’accord a été approuvé par le cabinet israélien à la majorité des voix. Il s’agit de la première avancée majeure dans les efforts diplomatiques pour mettre fin au conflit dans la bande de Gaza, qui permettra également l’acheminement de centaines de véhicules d’aide humanitaire, de médicaments et de carburant dans toutes les zones de la bande de Gaza.

Par ailleurs, les dirigeants du G20 ont condamné le terrorisme et les conflits en cours au Moyen-Orient. Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi soir, à l’issue du sommet du G20 qui s’est tenu le même jour, le ministre indien des Affaires étrangères, Jaishankar, a souligné que les dirigeants du bloc avaient discuté de deux points chauds géopolitiques actuels: la situation à Gaza, au Moyen-Orient, et le conflit en Ukraine.  

«La question du Moyen-Orient a été soulevée par de nombreux dirigeants qui ont unanimement condamné le terrorisme. Ils ont exprimé leur vive inquiétude face aux pertes humaines, ont demandé une aide humanitaire rapide et suffisante, ont appelé à éviter l’escalade du conflit et à trouver une solution durable à la question palestinienne», a-t-il déclaré.